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OU COMMENT PASSER DE LA PHASE DE LA CONNECTVITE A LA PHASE DE LA CREATIVITE !
Avec la montée en puissance de la digitalisation et la dépendance du monde dans les technologies du Numérique dont la robotique, l’Intelligence Artificielle (IA), etc., l’avenir de l’Humanité repose sur la créativité.
Selon les experts le talent est uniformément reparti sur le globe. Et les jeunes africains ont besoin d’opportunités pour montrer leurs talents. Toutefois, l’économie du numérique semble être caractérisée par la guerre des talents, entreprises et talents se concentrent là où se trouvent déjà des talents, créant ainsi une forte densité d’entreprises qui apprennent les unes des autres. Dans cette nouvelle économie du savoir, la pensée traditionnelle selon laquelle les gens suivent les entreprises et les emplois ne fonctionnait plus.
Ainsi, au moins six des CEO des plus grandes entreprises du numériques des USA sont d’origine indienne. Ils dirigent NOVARTIS (Vasant Narasimhan, 2017), IBM (Arvind Krishna, avril 2020), MASTERCARD (Ajaypal Singh Banga, 2009), ADOBE SYSTEMS (Shantanu Narayen,2007), MICROSOFT (Satya Nadella,2014), GOOGLE (Sundar Pichai, 2019). Ils ont tous étudié dans les meilleures universités de leur pays avant d’émigrer aux Etats-Unis.
L’AFRIQUE EN TETE DANS L’UTILISATION DE TELEPHONES MOBILES DANS LE MONDE
Selon Bruno Mettling, Président d’Orange Afrique et Moyen-Orient, dans son livre « Booming Africa: Le temps de l’Afrique digitale », en 2030, l’Afrique sera le continent le plus numérique, le plus peuplé et le plus jeune du monde. La révolution numérique actuelle du continent est soutenue par la téléphonie mobile et les technologies de l’information et de la communication (TIC) et portée par une population jeune et urbaine. Les villes étant des centres de concentration de populations (diversité des talents), du savoir, de la recherche et de l’innovation.
Si le numérique a progressé dans les pays développés avec Internet dans le sillage des ordinateurs et de l’informatique, il se déploie en Afrique en sautant des étapes. Ainsi, la téléphonie fixe a été submergé et son développement avorté. Quant à l’accès à Internet, il a sauté l’étape des ordinateurs. Cette avancée (dite par “leapfrog”) peut être illustrée aussi par les services de paiement et de transfert d’argent par téléphone mobile, qui se sont développés dans des contextes de faible bancarisation, mais qui en sont aussi des accélérateurs. Les exemples les plus connus étant Mpesa au kényan, Orange Money, etc. Ces expériences au Sud s’inscrivent dans le registre de “l’innovation inversée” : des innovations sont d’abord produites en Afrique et pour le marché africain avant de se diffuser globalement. C’est le cas de M-Pesa qui a été lancé en Inde et en Roumanie.