PLANIFICATION URBAINE ET URBANISATION ULTRARAPIDE RAPIDE. QUELS ENSEIGNEMENTS DE L’EXPERIENCE  DE LA CHINE POUR L’AFRIQUE ?  

Les villes ne sont pas simplement des lieux de résidence ou des lieux de production de biens et de services. De par leur propre dynamique interne, les villes sont des moteurs essentiels de la croissance et du développement. Ils génèrent de la richesse et de la prospérité, servent de pôles d’innovation et de transformation, créent des effets multiplicateurs, facilitent la redistribution des actifs et des opportunités, augmentent la productivité et contribuent à un développement territorial équilibré. UN-HABITAT

L’urbanisation verte de la Chine basée sur la civilisation écologique devrait se concentrer sur trois tâches fondamentales et deux stratégies. Les trois tâches consistent à remodeler les villes existantes, à urbaniser la population nouvellement ajoutée de manière verte et à redéfinir les zones rurales. Les deux stratégies clés consistent à réaliser l’urbanisation verte des aires urbaines qui représentent plus de 90 % du PIB national, 70 % de la population totale et 30 % de la superficie ; et d’urbaniser les zones au niveau des comtés où résident environ 60% de la population nationale. Yongsheng, Zhang. 2021.

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ADAPTATION DES BATIMENTS AU CHANGEMENT CLIMATIQUE EN AFRIQUE, UN CONTINENT EN PLEINE TRANSITION URBAINE.

 

Le monde doit renforcer son soutien au continent africain, qui doit s’adapter aux effets néfastes du changement climatique, notamment à ses conséquences humaines dévastatrices. À Madagascar, 1,3 million de personnes vivent en situation de détresse alimentaire après un cumul de quatre années sans pluie. La situation de Madagascar a été présentée comme la première sécheresse due au changement climatique. Le sommet sur l’Accélération de l’adaptation au climat en Afrique en marge de la COP26 à Glasgow.

OFFRES D’EMPLOI. « Nous travaillons avec les meilleurs et les plus brillants pour accélérer l’action et le soutien aux solutions d’adaptation pour un avenir résilient au changement climatique. Nous ne discriminons dans aucun de nos programmes ou activités sur la base de la race, de la couleur, de la religion, du sexe, de la nationalité, de l’âge, du handicap, de l’orientation sexuelle, de l’identité ou de l’expression de genre, ou sur toute autre base interdite par la loi applicable ». Vous souhaitez accélérer l’action contre le changement climatique ? Le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique et le Centre Mondial de l’Adaptation au  Changement Climatique (GLOBAL CENTER ON ADAPTATION) vous offres des opportunités.

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POURQUOI LES VILLES AFRICIANES DOIVENT REINVENTER LEURS OUTILS DE PLANIFICATION ET D’AMENAGEMENT OU COMMENT ADAPTER LA VILLE AUX ENJEUX DU 21ÈME SIÈCLE ?

« L’Afrique n’est responsable que de 3,8 % ou (4%) des émissions totales de gaz à effet de serre dans le monde. Et pourtant, du Sahel à la corne de l’Afrique, et jusqu’au sud du continent, les pays africains subissent de plein fouet les effets dévastateurs de sècheresses et d’inondations de plus en plus sévères. Ils souffrent de conditions climatiques de plus en plus extrêmes qui tarissent ou submergent leurs champs. Le continent africain doit être entendu, car ses populations seront les premières victimes du changement climatique en cours, alors même qu’elles ont le moins contribué au réchauffement de la planète ». Banque Mondiale, 2014

 « Les mauvaises entreprises sont détruites par la crise. Les bonnes y survient. Les excellentes s’améliorent » Andy GROVE ; Ancien PDG d’Intel

 L’AFRIQUE EXPERIMENTE UNE URBANISATION INEDITE DANS L’HISTOIRE DE L’HUMANITE

 Selon « l’association Rue de l’avenir » Les villes sont nées du besoin de se regrouper pour se défendre, de commercer, d’exercer le pouvoir, de se rencontrer, etc. Les villes ont permis l’invention de la démocratie. Leur vocation de solidarité, d’hospitalité, de partage, qui fait leur richesse mais a été parfois oubliée, est plus que jamais nécessaire. La ville appartient à tous, à ceux qui y habitent, à ceux qui y travaillent, à tous ceux qui la visitent. La ville appartient à tous ceux qui y vivent et la font vivre. Partout sur la planète la ville affirme et renforce sa suprématie.

L’Afrique est le dernier continent à s’urbaniser et le phénomène y présente des caractéristiques spéciales et inédites dans le monde. Elle est ultrarapide, se fait sans développement économique ou industrialisation, s’inscrit dans une dynamique de construction de mégapoles et dans un monde non durale soumis aux enjeux de la perte de la biodiversité et du changement climatique.

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RESULTATS MITIGES DU PACTE DE GLASGOW POUR LE CLIMAT. LE TEMPS DES ACTEURS NON-ETATIQUES ? QUELLES ACTIONS POUR LES VILLES ET COLLECTIVITES TERRITORIALES AFRICAINES

Après les records enregistrés en 2015 et 2016, le mois de juillet 2017 a encore battu un record absolu de température. La multiplication des phénomènes climatiques extrêmes, les migrations liées aux sécheresses, typhons, inondations et dégradation des terres, la déstabilisation de pays entiers, montrent chaque jour que nos sociétés ne pourront survivre à l’accélération du dérèglement climatiqueAssociation Climate Change

 Sans mouvements citoyens poussant les pays et les entreprises à agir, nous ne freinerons pas le changement climatique et ne protégerons pas notre précieuse planète. Extrait de “Acteurs étatiques et non étatiques dans la politique climatique”

  •   L’ENSEMBLE DES NEUF (9) GROUPES D’ACTEURS NON-ETATIQUES RECONNUS PAR L’ONU

1. Collectivités Locales ou Territoriales ou Territoires Infranationaux (y compris les Etats dans les Etats fédérés) ; 2. Entreprises ; 3.ONG ; 4. Syndicats ; 5. Communauté Scientifique ; 6. Représentants du monde Agricole ; 7. Représentants de la Jeunesse ; 8. Représentants des Peuples Autochtones ; 9. Et les Représentants des Femmes.

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LE 21EME SIECLE SERA CONNU COMME LE SIECLE DE LA REVOLUTION URBAINE : QUELS SONT LES NOUVEAUX TALENTS NECESSAIRES POUR GERER UN MONDE DOMINE PAR LES VILLES ?

Les structures de notre quotidien ont connu un grand bouleversement. En moins de deux cents ans, nous avons été transporté de la subsistance autonome vers l’interconnexion planétaire, de la communauté terrienne au marché mondialVers 1800, la plupart des Français étaient des paysans qui construisaient eux-mêmes leur maison, récoltaient leurs céréales, pétrissaient leur pain et tissaient leurs vêtements. Aujourd’hui, l’essentiel de ce que nous consommons est produit par un réseau de grandes et lointaines entreprises. En deux siècles à peine, la communauté paysanne autarcique s’est effacée pour laisser place à une myriade de consommateurs urbains et connectésAnthony GALLUZZO

Nous, étudiants et jeunes diplômés, faisons le constat suivant : malgré les multiples appels de la communauté scientifique, malgré les changements irréversibles d’ores-et-déjà observés à travers le monde, nos sociétés continuent leur trajectoire vers une catastrophe environnementale et humaine. Les sujets environnementaux restent marginaux dans l’enseignement supérieur, cantonnés dans des cours optionnels ou des spécialisations. L’urgence écologique va pourtant impacter et structurer tous les secteurs d’activités. Comment pouvons-nous espérer travailler à la construction d’une société compatible avec les limites planétaires si nous n’y sommes pas convenablement formés ? Comment les entreprises peuvent-elles entreprendre cette transformation avec des collaborateurs qui n’y sont pas sensibilisés ? Nous avons porté ce message auprès des ministères et des établissements de l’enseignement supérieur pour que soient intégrés des enjeux environnementaux dans l’ensemble des programmes. Manifeste étudiant pour un réveil écologique

LA NAISSANCE D’UNE « NOUVELLE FORME D’URBANISATION » EN CE DEBUT DU 21EME SIECLE Lire la suite

COMMENT L’URBANSATION VA MODIFIER LA DEMOCRATIE SUR LE CONTINENT AFRICAIN ?

En Afrique au Sud du Sahara, le soutien aux gouvernements en place est nettement plus élevé parmi les résidents ruraux que les citadins, bien que l’ampleur de cette différence varie selon les pays. Afrobarometer, 2010

L’urbanisation en Afrique est réelle. La plupart des dirigeants politiques restent dans le déni de sa centralité et de son urgence. L’urbanisation en Afrique représente l’une des questions politiques les plus complexes et les plus insolubles tant que les Africains ne prennent pas la responsabilité de changer cette impasse politique contemporaine. URBANIZATION IMPERATIVES FOR AFRICA (African Centre for Cities, 2010)

 L’URBANISATION, UN PHENOMENE PLANETAIRE ET IRREVERSIBLE

L’Afrique est encore aujourd’hui, le continent le moins urbanisé : en 2010, on estimait qu’environ 36 % seulement de sa population était « urbaine ». Et selon les projections, c’est aux environs de 2035, que plus de 50 % de la population du continent vivra dans des villes. Cela basculera tous les continents de la planète dans la transition urbaine. La spécificité du phénomène sur le continent est la vitesse de l’urbanisation qui est presque sans précédent, à l’exception d’un autre endroit : la Chine. Il y a quarante ans, 80% de la population chinoise travaillait dans l’agriculture rurale. Aujourd’hui, 60% vivent et travaillent en ville. Au cours d’une courte période de réformes visant à ouvrir l’économie chinoise après 1978, environ 50 millions de personnes ont quitté l’agriculture rurale pour s’installer dans les villes où elles travaillent principalement dans l’industrie et les services. Au contraire de la Chine, l’urbanisation en Afrique se fait sans industries. L’absence d’un tissu industriel important prive ces pays de ressources nécessaires pour investir dans les infrastructures urbaines indispensables pour leur productivité et pour la qualité de vie des citadins. Lire la suite

L’AFRIQUE PEUT-ELLE CONTINUER A NOURRIR A BAS PRIX SA POPULATION URBAINE, AU DETRIMENT DES AGRICULTEURS LOCAUX, DANS UN CONTEXTE INTERNATIONAL DE PANDEMIE PERSISITANTE ?

L’Afrique subsaharienne, la région Proche-Orient et l’Afrique du Nord déjà importatrices nettes de produits agricoles verront une accentuation de leur dépendance à l’égard des marchés internationaux, d’ici 2030. Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2021‑2030

LE DILEMME DE LA « CONSOMMATION DES PRODUITS NATIONAUX » EN AFRIQUE

Selon l’ONG Belge SOS faim dans sa publication Défis Sud édition 2020-2021, n°138, la pandémie de la Covid-19 a relancé les débats sur la souveraineté, la sécurité et l’autosuffisance alimentaires, ainsi qu’un débat qui leur est très lié, celui sur le protectionnisme agricole. En effet, avec la fermeture des frontière, plusieurs pays ont suspendu leurs exportations du riz dès mars 2020 (Vietnam, Cambodge, Myanmar), laissant le marché international à l’Inde et à la Thaïlande. Le confinement en Inde a fortement ralenti les exportations et seule la Thaïlande a continué à exporter à un rythme « normal ». Le Vietnam a cependant repris ses exportations à partir du 11 avril 2020, mais on estime qu’elles seront inférieures de 40 % par rapport à 2019. Ce sont les pays africains qui paraissent les plus sensibles à ces tensions. En particulier le Sénégal, le Bénin et la Côte d’Ivoire qui importent à eux trois 10 % du total des flux internationaux de riz. Une des difficultés des pays africains est qu’ils sont exportateurs de denrées qui ne sont pas essentielles pour les rations alimentaires (cacao, thé, noix de cajou, fleurs), contrairement au riz ou au blé.

Et selon les experts, à qualité égale, les denrées alimentaires produites localement en Afrique sont généralement plus chères que les produits importés. Les pouvoirs publics se trouvent donc devant un dilemme, promouvoir des produits nationaux chers avec le risque de troubles sociaux dans les villes ou continuer les importations au détriment des producteurs locaux.

 PAS DE PROTECTIONNISME AGRICOLE SANS UNE POLITIQUE CREDIBLE DE REVOLUTION VERTE Lire la suite

POUR UNE REPRISE FORTE ET INCLUSIVE APRES LA COVID-9 ? DEVELOPPER LA RESILIENCE DES VILLES FACE AUX CHOCS FUTURS.

 

LE PARADOXE DE LA BIODIVERSITÉ ET DES ÉPIDÉMIES

les futures épidémies que nous vivrons ; Le nombre de pandémies a explosé depuis les années soixante. Cette croissance met en lumière un paradoxe difficile à appréhender. Les pandémies sont issues de la biodiversité (plus il y a de biodiversité, plus il y a de pathogènes), mais plus la biodiversité est menacée, plus il y a de zoonoses (de maladies transmises de l’animal à l’homme). Dirty Biology

QUAND L’EXTRÊME CLIMATIQUE DEVIENT LA NORMALITÉ

Des Américains se réfugiant dans des centres de refroidissement pour échapper au dôme de chaleur, des Chinois coincés dans une rame de métro où l’eau monte dangereusement, des Liégeois fuyant leur ville victime d’inondations historiques… Le réchauffement ne frappera pas plus loin ou plus tard. Cet été 2021, il est déjà à l’œuvre, partout dans le monde, et nous force à repenser ce que nous considérons comme “normal”. Chaque année, l’exceptionnel se reproduit. Novethic ; 22 juillet 2021

LA COVID-19 EST LA PREMIERE PANDEMIE DE L’ERE URBAINE

Selon la Banque Mondiale, au début du 20e siècle, seulement 14% de la population mondiale vivait dans les villes. Cette proportion a augmenté pour dépasser les 50% aujourd’hui, et devrait atteindre 70 % d’ici 2050. Les villes sont les centres mondiaux de la vie politique, de l’innovation et de l’activité économique : 80 % du produit intérieur brut (PIB) mondial est généré dans les villes. Mais cette concentration de personnes, d’activités économiques, d’énormes stocks de biens immobiliers et de réseaux d’infrastructures, etc. s’accompagne de défis importants face à un climat changeant. Alors que l’urbanisation rapide crée une croissance économique, elle modifie également le profil de risque de catastrophe des pays, passant d’une prédominance rurale avec des problèmes de sécheresse et de sécurité alimentaire à une prédominance urbaine, avec des inondations, des cyclones, des glissements de terrain, des tremblements de terre et des pandémies.

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QUELS ENSEIGNEMENTS DE LA COVID-19 DANS LA RECONSTRUCTION DES ECONOMIES DES PAYS AFRICAINS PLOMBEES PAR LE POIDS DU SECTEUR INFORMEL, PREMIER EMPLOYEUR ?

« Le monde s’urbanise. Il devient urbain. En 1950, un peu moins de 30 % des habitants de la planète vivaient dans des villes ; aujourd’hui c’est le cas d’un habitant sur deux et, selon les Nations Unies, les citadins représenteront plus de 70 % de la population mondiale en 2050. La “question urbaine”​ devient donc centrale pour toutes les sociétés, du nord comme du sud, et la relation entre population, urbanisation et développement prend une importance grandissante ». Jacques VÉRON

….Toutefois, une gestion inefficace de la croissance et du développement urbains peut exacerber les inégalités, l’exclusion et la vulnérabilité, particulièrement au sein des populations marginalisées. PNUD

CORONAVIRUS EN AFRIQUE : LA CATASTROPHE ANNONCEE N’A PAS EU LIEU

Le 31 décembre 2020, un reportage de France Culture par Nadine Epstain, en contradiction avec les prédictions de chancelleries occidentales et des organisations internationales au début de la crise, remarquait : « C’est un fait. Il y a quelques mois, on pensait que la Covid-19 allait balayer l’Afrique, mais la catastrophe annoncée par les pessimistes n’a pas eu lieu. Lorsqu’on regarde la carte de la pandémie aujourd’hui, les cas de Covid-19 en Afrique représentent moins de 5 %, peut-être 2 % des cas mondiaux. L’histoire de la maladie n’est pas finie – l’avenir peut encore apporter beaucoup de surprises – mais à l’heure actuelle, il est clair que l’Afrique est beaucoup moins touchée que le reste du monde ».

Plusieurs pays africains font néanmoins exception et ont été particulièrement contaminés, à commencer par les deux plus grandes puissances économiques du continent : le Nigeria et l’Afrique du Sud. Ces deux pays sont les pays les plus urbanisés, avec de grandes métropoles comme Lagos, Durban, Le Cap, Pretoria, etc. qui représentent des environnements épidémiologiques avec de nombreux contacts internationaux, un contexte qui est beaucoup plus proche du contexte épidémiologique d’un pays européen.

Pour la plupart des africains, les effets de la pandémie ont été modérés par rapports aux pays développés. Au regard de la structure de l’économie où le secteur informel occupe une place prépondérante au niveau de l’emploi, cette situation est plutôt une chance.

 COVIDT-19, SECTEUR INFORMEL ET CONFINEMENT EN AFRIQUE OU LE DILEME ENTRE MOURIR DE FAIM OU ETRE INFECTE Lire la suite

SECTEUR PHARE DE « L’INDUSTRIE SANS CHEMINÉES » ; QUEL AVENIR POUR LE TOURISME EN AFRIQUE APRES LA COVID-19 ?

QUAND LES CLASSES MOYENES DES VILLES REVENT DE DECOUVRIR LE MONDE

A travers la démocratisation, l’Internationalisation et la massification du tourisme. Reflet d’une mondialisation pacifique qui devait permettre « paix et développement ».

 Le tourisme représentant 22% de son PIB, le Cap-Vert est de ces économies que la pandémie de Covid-19 a plongé dans l’agonie. Par La Tribune Afrique 18/03/2021,

Avec l’interdiction officialisée des spectateurs venant de l’étranger aux JO cet été, les professionnels du tourisme au Japon ont quasiment fait une croix sur l’événement et attendent des jours meilleurs. LE FIGARO 22 Mars 2021.

LES “INDUSTRIES SANS CHEMINEES” ALTERNATIVES SERIEUSES A L’INDUSTRIE CLASSIQUE ?

 Aucun pays au monde ne s’est développé sans passer par une phase d’industrialisation. Cette loi qui est maintenant la sagesse conventionnelle, soutient que l’industrialisation est la seule voie vers un développement économique rapide pour les pays en développement, la Chine étant l’exemple type. Mais, devant les difficultés évidentes des pays africains à entrer dans cette phase d’industrialisation, des chercheurs se sont demandés et si cette loi peut ne pas s’appliqué à l’Afrique ou ne s’applique plus.

Ils ont identifié des secteurs de services modernes qui présentent les mêmes caractéristiques que les industries et qui ont la capacité à transformer l’économie de ces pays, qui pourraient ainsi contourner le secteur manufacturier et est passés directement de l’agriculture aux services. La question est de savoir si la croissance des services peut être un moteur de création d’emplois et réduction de la pauvreté comme le ferait l’industrialisation ?

Les secteurs identifiés appelé « Industries sans Cheminées », sont composés de l’agro-industrie, de l’horticulture, du tourisme, de certains services aux entreprises y compris les services basés sur les TIC et des services de transport et de la logistique. Voir le chapitre 3 du rapport « Foresight Africa 2020 » de Brookings Institution.

Sur ces secteurs d’activité, l’horticulture et le tourisme qui étaient en pleine croissance en Afrique et dans le monde jusqu’au mois de mars 2020, se sont relevés très vulnérables face à la pandémie de la Covid-19. Une crise majeure qui pose le problème de leur survie, surtout pour le tourisme international qui dépend du transport aérien avec des avions cloués au sol depuis plus d’un an.

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